Le Domaine du Radar, de Saint-Sylvestre, a été le théâtre, samedi dernier, d’une série d’évasions spectaculaires permettant à quelque 2000 prisonniers de prendre la clé des champs vers la liberté.
L’ancienne base militaire située au sommet du mont Sainte-Marguerite recevait la seconde étape du Prison Break, une course extrême de cinq km parsemée d’une quinzaine d’obstacles à franchir. Par vague de 200 participants, ces «prisonniers» devaient atteindre la ligne d’arrivée en protégeant les précieux drapeaux fixés à leur ceinture que des dizaines de gardiens disséminés tout le long du parcours tentaient de leur ravir.
Le fondateur de Prison Break, Éric Poulin, a découvert le site de Saint-Sylvestre par le biais d’un ami qui a participé, jadis, aux nuits de «rave» tenues dans l’immense bunker de ciment construit par l’armée canadienne après la Seconde Guerre mondiale pour y installer des équipements de radar. D’ailleurs, pour la plupart des gens de la région, le mont Sainte-Marguerite est surtout connu sous le nom de «mont Radar».
«Le site offre les quatre principaux éléments qu’on recherche soit des espaces verts, des plans d’eau, des sentiers et des dénivelés», indique M. Poulin. Sur ce dernier point, les pentes abruptes du site font du Domaine du Radar, selon le fondateur, l’épreuve la […]