Nancy Bisson a couru jusqu’à en oublier la douleur

Crédit photo: L’Éclaireur Progrès

Athlète d’endurance, la Georgienne Nancy Bisson n’avait pas réussi à terminer, l’an dernier, l’une des plus difficiles courses au Canada, la Canadian Death Race. Elle s’est reprise le 2 août dernier en terminant l’incroyable parcours de 125 km dans les Rocheuses en un peu plus de 21 heures.

La Canadian Death Race est plus qu’une course de 125 km. Les participants doivent franchir trois montagnes, ce qui signifie des changements de 17 000 pieds d’altitude pendant le parcours. Cette course a lieu à Grande Cache, en Alberta. «C’est vraiment intense. On est en pleine nature. Parfois, c’est tellement à pic que même les quatre roues ne monteraient pas. Quand j’ai monté le mont Hamel, on suivait un sentier emprunté par les chèvres de montagne», souligne Mme Bisson.

Si au départ, il y avait 1500 coureurs, seuls 366 d’entre eux ont franchi le fil d’arrivée. Nancy Bisson est arrivée 52e en tout. Sur les 79 femmes qui participaient à la course, elle est arrivée dixième et dans sa catégorie d’âge, 30-39 ans, septième avec un temps de 21 heures et 28 minutes.

La course est séparée en cinq étapes de 19 km, 27 km, 23 km, 38 km et 22 km, à réaliser en un temps précis, entre lesquelles son équipe composée de son mari Philippe Baillargeon, de son fils Edward et de sa mère Clémence Roy, qui a fait le voyage depuis Saint-Georges spécialement pour l’occasion, avaient la tâche de la ravitailler en eau et en nourriture. Mme Bisson souligne que sans eux, elle n’y serait pas arrivée.

La nuit en nature

Les deux dernières étapes de la course ont lieu de nuit. «C’est impressionnant la nuit. Il y a des animaux, des ours, des couguars et autres. Mon chum me disait, tu vas arrêter après la […]

[Lire la suite sur L’ÉclaireurProgrès.ca] – Article par Andréanne Huot