Portrait de coureuse: Patricia Voyer

Quel est votre nom?
Patricia Voyer

Où habitez-vous?
Notre-Dame-Des-Pins, à 1 minute à pieds du pont couvert

En dehors de la course, quelle est votre occupation principale?
Éducatrice en CPE, étudiante au centre universitaire des Appalaches et mère de 3 belles filles.

Depuis quand courez-vous?
Ma première sortie s’est déroulé en aout 2013, je pouvais à peine tenir une minute! J’étais traumatisé par mon état, mais déterminé à atteindre mon objectif; suivre les traces de ma grande soeur et courir le Défi Beaucerons en juin 2014.

Combien de fois par semaine courez-vous?
De 3 à 4 fois semaine. J’essaie d’alterner les jours de repos avec du vélo, mais je préfère de loin courir.

Quel est votre endroit préféré pour courir?
J’aime bien les routes avec beaucoup d’arbres (vive l’ombre!). Maintenant j’évite la piste cyclable car je trouve ça monotone et démotivant (je dois l’avoir trop parcouru!)

Quel est votre plus beau souvenir de course?
Sans contredit le Défi Beauceron (5km) que j’ai couru avec ma soeur et mon frère… En plus d’être ma première expérience, tant au niveau de la course à pieds que de tout sport confondu, nous y étions en parfaite complicité. Tellement d’émotions, aucune course ne pourra atteindre ce niveau d’euphorie!

Quel est votre objectif cette année?
Courir la Classique Parc Lafontaine le 19 octobre prochain. Un grand défi de 10km pour célébrer le premier jour de mes 40 ans. Malheureusement, je tire un peu de la patte (c’est l’cas de le dire!) dans mon entrainement car je me suis blessé vers la fin juillet… Mon physio a beaucoup de pression car il n’est pas question de manquer ce rendez-vous avec moi même!!!

Voudriez-vous partager une information particulière à nos lecteurs?
Jusqu’à il y a 7 ans de ça, je trainais un surplus de poids qui m’a valu une place en chirurgie bariatrique à l’hôpital Laval. Depuis ce temps, j’ai perdu beaucoup de poids et j’en ai repris un peu aussi, mais avoir enfin trouvé un sport dans lequel je me sens bien à été une grâce dans ma vie… Quand on est pas bon dans le sport, chaque tentative pour bouger en groupe te le rappel brutalement. La course est la seule activité où je ne me mesure qu’avec moi-même. Ça fait toute la différence quand vient le temps d’enfiler mes espadrilles! Juste à nouer mes boucles, je sens des papillons, j’ai hâte et j’ai juste envie de crier: »Libertééééé! »